Stella Matutina

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Les mains s'emmêlent

 

 

mars 2007

piano à quatre mains

avec Caroline LATTANZI

et Alberto FRKA

 

 

 

 


 

Alberto FRKA obtient son diplôme de fin d’études au conservatoire de Dubrovnik et remporte de nombreux prix aux concours nationaux dans son pays. Il se produit très souvent en soliste ou avec orchestre. En 1980, il intègre la Schola Cantorum et l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Monique Mercier. Il se perfectionne ensuite avec Konstantin Boghino ou encore Christopher Hoodgewood. Il a donné de nombreux récitals à Paris, en Croatie, en Italie et aux Etats Unis.

Caroline LATTANZI a reçu le prix de la Virtuosité de la Schola Cantorum. Elle a suivi des masters classes avec Gaby Casadesus (diffusée sur France Musique), Jacques Parrenin ou encore Jay Gottlieb. Elle se spécialise en musique de chambre (duo avec violoncelle, quatuor avec piano). Elle sera membre du comité directeur des Concours UFAM de 1999 à 2003. Elle est actuellement professeur de piano à la Schola Cantorum.

Ils forment leur duo à 4 mains en 1991. Après seulement un an d’existence, le duo remporte le 1er prix au Concours Musical de France, le 1er prix au Concours UFAM de musique de chambre, le 3ème prix au Concorso Europeo de la Citta de Moncalieri (Italie). En 1993, le 2ème prix aux Clés d’Or du Piano, le 2ème prix au Grand Concours National de piano

On a pu les écouter à l’occasion d’enregistrements réalisés sur Arte et la chaîne musicale Mezzo

Ils jouent régulièrement à Paris, au Moulin d’Andé (2005), en Croatie (2003 – 2004)

 

   Caroline    

 

    Alberto

 

Programme

 
 

 

Fantaisie en fa mineur de Schubert

La palme de la plus belle pièce pour quatre mains de Schubert, et peut-être même de tout le répertoire, revient à la Fantaisie en fa mineur. Composée entre janvier et avril 1828, elle coûta à Schubert beaucoup d'efforts. La dédicataire de l'œuvre était Caroline Esterhazy, la fille du comte, que Schubert aimait depuis déjà plusieurs années ; amour impossible, bien sûr, entre le jeune compositeur peu fortuné et la jeune fille issue de la noblesse. Dès lors, difficile de ne pas voir dans cette pièce la recherche symbolique et intime d'une union que Schubert savait sans espoir dans la réalité.

 
 

 

Danses hongroises de Brahms

L'intérêt du musicien pour la musique tzigane fut très précoce : dès l'âge de dix-neuf ans, il accompagna le violoniste hongrois Eduard Reményi à travers l'Allemagne, qui l'initia à la musique de son pays.

Au nombre de 21, elles furent composées sur plusieurs années : les six premières furent proposées dès 1867 à un éditeur, qui les refusa. Les dix premières parurent en 1869 dans leur version pour piano à quatre mains. Les dernières ont été éditées en 1880.

Elles ne comportent pas de numéro d'opus, le compositeur ne les considérant pas comme des œuvres originales, mais de simples adaptations d'œuvres de musique traditionnelle. Il semble cependant que les thèmes des onzième, quatorzième et seizième soient totalement originaux.

 
 

 

Rhapsody  in blue de Gershwin

Après le succès d'un concert expérimental jazz-classique de la chanteuse canadienne Eva Gauthier  au Aeolian Hall  de New-York le premier novembre 1923, le chef d'orchestre Paul Whiteman décida de se risquer dans un projet plus ambitieux.[] Il commanda alors à Gershwin un concerto pour présenter lors d'un concert jazz au Aeolian Hall en février 1924. Gershwin n'était pas trop enthousiaste à l'idée de cette nouvelle pièce.

Le 4 janvier, le frère de George Gershwin, Ira Gershwin lut dans le New York Tribune un article annonçant que "George Gershwin travaillait à un concerto jazz". Mis au courant, Gershwin décida finalement de composer la pièce.

Comme il ne restait plus que cinq semaines avant le concert, Gershwin se mit rapidement au travail, et c'est dans un train de Boston que les idées pour la Rhapsody in Blue lui sont venues.

Il se mit au travail le 7 janvier, comme indiqué sur le manuscrit pour deux pianos. [ ]La composition fut achevée en quelques semaines et Gershwin demanda à Ferde Grofé de faire les arrangements pour orchestre. Les orchestrations furent finies le 4 février, seulement huit jours avant la première.

L'orchestre de Whiteman était augmenté d'une section de cordes, avec George Gershwin au piano. Gershwin improvisa les solos de piano. Comme il n'écrivit la partition de piano qu'après le concert, nous ne savons pas à quoi ressemblait la Rhapsody originale

 
 

 

Epigraphes antiques de Debussy

Plus encore que les romantiques Debussy marque une rupture avec la forme classique. Ses compositions se distinguent par une construction mélodique librement inspirée des musiques orientales (recours à la gamme pentatonique, à de nombreuses altérations). Les thèmes sont épars, dissipés, les recherches harmoniques audacieuses, les nuances délicates et les rythmes subtils.

Ses œuvres sont avant tout sensorielles, elles visent à faire ressentir à l'auditeur des sensations particulières en traduisant en musique des images et des impressions bien précises. En cela, les titres évocateurs de ses pièces en sont un bon exemple : Des pas sur la neige, La fille aux cheveux de lin, Reflet dans l'eau, La cathédrale engloutie, etc. Il subtilise de cette manière les couleurs aux notes ... Ainsi, même s'il est difficile de le rattacher à un courant artistique, on le qualifie généralement d'« impressionniste », étiquette qu'il n'a lui-même jamais revendiquée et plutôt démentie.

De par ses innovations, Debussy est souvent considéré comme étant à la base de la musique moderne et contemporaine. On ne peut, malgré tout, qu'être surpris par le fait qu'un compositeur d'une telle importance dans l'histoire de la musique n'ait jamais fait « école » et qu'on ne peut lui attribuer de véritable disciple. Les musicologues versés dans le cinéma auront néanmoins l'occasion de mesurer l'influence considérable de son art sur la musique « hollywoodienne », phénomène encore persistant au travers de productions récentes.

Debussy publia en 1915 les Six Épigraphes antiques pour piano à quatre mains (ainsi qu’une version à deux mains) qu’il avait écrits à partir de motifs d’une musique de scène composée 15 ans plus tôt pour accompagner la récitation des Chansons de Bilitis de son ami Pierre Louÿs, partition qu’il ne faut pas confondre avec les trois mélodies qui portent le même titre.

 
 

 

Rapsodie Espagnole de Ravel

La Rapsodie espagnole de Maurice Ravel fut composée en 1907 Il s'agit de la première œuvre majeure pour orchestre seul du musicien alors âgé de trente-deux ans, dix ans après l'Ouverture de Shéhérazade.

Ravel a subi une influence hispanique de par sa mère, d'origine basque, qui lui chantait souvent des mélodies de son pays. Cette inspiration se retrouve dans toute la période créatrice du musicien (Pavane pour une infante défunte, L'Heure espagnole, Boléro, etc.). On note que sa Rapsodie espagnole fut écrite un an avant Iberia de Claude Debussy.

Une première version pour deux pianos fut composée durant l'été 1907, suivie rapidement d'une transcription pour orchestre. La création eut lieu le 5 mars 1908 au Théâtre du Châtelet par l'orchestre des Concerts Colonne sous la direction d'Édouard Colonne, avec un succès très mitigé. L'œuvre fut cependant appréciée par Manuel de Falla.

Elle comporte quatre parties et son exécution dure environ un quart d'heure. La seconde partie est une danse, proche du fandango, issue du folklore de Malaga. La Habanera est une reprise orchestrale d'une pièce pour deux pianos composée en 1895 et qui appartenait aux Sites auriculaires : Prélude à la nuit : très modéré - Malagueña : assez vif - Habanera assez lent et d'un rythme las - Feria : assez animé

 

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